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EDF UP CORDEMAIS? LE 20 JUIN 2012
Conditions de Travail : Des avancées, mais restons vigiltants!
Suite à l’AG du personnel, nous sommes intervenus auprès du directeur hier midi pour lui faire part des décisions et des attentes du personnel. Le directeur semble avoir entendu les salariés et appréhendé le caractère urgent de la situation. Il développe ses propositions dans le mail que vous avez tous reçu ce matin. D’après les premiers retours du personnel, ces propositions prennent en partie en compte les revendications exprimées par les agents au travers du préavis de grève, par la relative « détente » de la fin de révision tranche 4.
Les représentants du personnel ont néanmoins tenus à alerter le directeur ce matin, notamment sur la gestion de la sortie de révision côté exploitation. Il s’est engagé à garantir, côté dimensionnement et organisation du travail, les moyens aux équipes de quart d’assumer cette fin de révision dans de bonnes conditions de travail et de sécurité.
Les organisations syndicales CGT et CGT-FO décident donc d’annuler l’action prévue jeudi. Nos devons cependant rester vigilants quand à l’application des mesures prises par la direction, et à la réelle amélioration des conditions de travail des salariés statutaires et prestataires, dès cette fin de révision.
Nous décidons donc de maintenir le préavis de grève, et nous vous invitons à une réunion du personnel mardi 26 juin à 08h30 salle 222 (1h code 28) à fin de faire le point et décider collectivement des suites à donner.
Nous déplorons toutefois que les autres organisations syndicales du site, qui partagent notre position, ne se soient pas associées à cette démarche. C’est la mobilisation des agents, avec la CGT et CGT-F0, l’envahissement du CHSCT, la dépose du préavis de grève, qui ont permis que la direction réagisse rapidement et admette le bien fondé des alertes du personnel et de leurs représentants depuis plusieurs mois.
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EDF UP CORDEMAIS? LE 15 JUIN 2012
Suite au préavis de grève déposé hier à la direction de l’UP Cordemais sur les motifs de sécurité et de condition de travail des agents et des prestataires, la Direction a convoqué les OS concernées (CGT et CGT-FO) ce matin une première réunion de négociation.
Les revendications sont claires, elles ont été exprimés par les agents hier lors de l’envahissement du CHSCT, les cadences de travail et la surcharge d’activité ne permettent pas un travail en sécurité et dans des conditions normales de travail et de respect des horaires.
La réclamation des OS est claire, en préalable de toutes négociations qui débuterons réellement lundi, les travaux sur l’arrêt de tranche 4 en cours doivent être interrompus ce weekend ! Cette décision est un signe d’écoute des revendications du personnel.
La tranche 5, sortie d’arrêt de tranche, présenterait un fortuit. Les OS ne s’opposent pas à une réparation fortuite de la tranche dans le cadre de l’astreinte d’action immédiate, c’est un geste des OS pour entendre les contraintes du site.
Suite aux discussions de ce matin, la Direction a entendu les revendications et interrompu tous les travaux prévu ce weekend sur l’arrêt Tranche 4. C’est un terrain propice à la négociation de la semaine prochaine.
Dans ce contexte, pour discuter des avancées des discussions,
Mardi 19 juin à 8h salle 222 1h en code 028 Venez nombreux pour peser sur les discussions |
paru dans ouest france le 15 mais 2012, retrouvez l’article ici
Électricien électrocuté : EDF condamné – Nantes
vendredi 15 juin 2012
En août 2007, un électricien d’une entreprise sous-traitante d’EDF, intervenant pour une opération de maintenance sur un transformateur de la centrale électrique de Cordemais, était électrocuté par un arc de 6 600 volts. Il devait être amputé du bras. Cet électricien expérimenté, âgé d’une quarantaine d’années aujourd’hui, intervenait sur ces transformateurs depuis plusieurs années. Hier, le tribunal correctionnel de Nantes a estimé qu’EDF avait failli dans ses obligations de sécurité. Il a condamné la compagnie à 20 000 € d’amende. Elle versera 2 000 € de dommages et intérêts à l’ancien électricien.
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Paru dans le Ouest france du 11 mai 2012, retrouvez cet article ici
Amende requise après l’accident à la centrale EDF – Nantes
vendredi 11 mai 2012
La victime travaillait pour un sous-traitant de la centrale électrique EDF de Cordemais. Le 28 août 2007, elle intervient sur une armoire électrique commandant l’approvisionnement en charbon. Un protocole d’intervention est défini. L’entreprise sous-traitante travaille à Cordemais depuis sept à huit ans et l’homme qui intervient ce jour-là est expérimenté.
Néanmoins, un arc électrique se forme et lui traverse le corps. Gravement brûlé, l’homme est amputé d’un bras. Suivent un an et cinq semaines d’arrêt puis un licenciement pour inaptitude physique.
Hier, le tribunal correctionnel de Nantes s’est penché sur ces faits. Il a constaté les effectifs réduits, en cette période de vacances. Le procureur a demandé 50 000 € d’amende à l’encontre d’EDF France. Le jugement est mis en délibéré au 14 juin.
Quant à la victime, présente à l’audience, elle ne demandait pas de dommages et intérêts.
En pleine révision de tranche, la charge de travail pour les entreprises prestataires ainsi que pour les agents EDF deviens trop importante et il devient très difficile de travailler dans les règles prescrites par le carnet de prescription du personnel ainsi que le code du travail.
Ce matin suite à la réunion du personnel sur ce sujet le CHSCT a été envahi, afin que la direction apporte des réponses concrètes à cette problématique de sécurité.
Un exemple : des prestataires qui travaillaient dans une gaine d’air, on vu les isolements (registres) se fermer devant leur nez. Nous n’osons imaginer le drame si l’un d’eux s’était trouvé à l’intérieur de ces plaques métalliques en mouvement.
vous trouverez ici, la lettre ouverte envoyée au président du CHSCT le 1er juin pour l’alerter des risques encourues par le personnel prestataires, et les agents EDF.
EDF UP CORDEMAIS, le 14 juin 2012
Suite à l’assemblée des exploitants du 12 juin et de l’assemblée du personnel du 14 juin, les agents ont envahi aujourd’hui le CHSCT. Ils ont exprimé de façon unanime, agents de la Conduite et de la Maintenance, leur exaspération face à leurs conditions de vie et de travail.
En effet, les alertes répétées des organisations syndicales sur les problèmes d’effectifs, de surcharge de travail, de fonctionnement en mode dégradé, de discrimination, et d’exposition du personnel au danger n’ont pas été entendues.
Ces alertes concernent par la même occasion les salariés de la sous-traitance qui subissent des rythmes de travail sévères (dépassement d’horaire, le dimanche…) à tel point que nous ignorons si le Code du travail est bien respecté (repos des 11h, repos hebdomadaire…).
La direction continue de se défausser de ses responsabilités sur les agents : jeunes incompétents, mauvaises planifications, cadres non respectueux de règles de sécurité, agents de terrain oisifs…
Mais qui impose des délais de révision raccourcis à tout le personnel du site ? Qui bloque les embauches avant les départs administratifs ? Qui ne donne pas les moyens et le temps nécessaires pour effectuer un travail de qualité, en toute sécurité ? Qui décident de faire tourner des tranches en mode dégradé… ?
Messieurs et Mesdames de la direction, il va falloir prendre vos responsabilités maintenant.
Les organisations syndicales CGT et FORCE OUVRIERE déposent un préavis de grève pour le jeudi 21 juin à 5h, avec baisse de charge et exigent immédiatement la mise au repos de tout le personnel statutaire et prestataire des services discontinus ce week-end, ainsi que l’ouverture de négociations dans les plus brefs délais.
Mardi s’est tenu le collège désignatif du CHSCT, convoqué par la direction et composé des élus CE et DP.
La démission de la délégation CGT a permis un certain nombre d’avancées en matière de sécurité :
La direction à pris des engagements, tels le recensement des circuits « à risque » sur le site, la mise en place d’une structure REX à la DPIT permettant le déclenchement d’une alerte nationale sur évènement important pour la sécurité
des salariés, des certificats matière systématiquement exigés par le SIR.
L’inspection du travail, également, alertée par la démission des représentants CGT au CHSCT, a demandé à la direction de lui rendre compte des parades et dispositions mises en place pour la protection du personnel suite au fonctionnement en mode dégradé.
Pour la CGT, il est important que le CHSCT reprenne rapidement son travail dans de bonnes conditions. C’est pourquoi nous avons proposé aux élus CE et DP d’élire la même équipe, afin d’assurer la continuité des travaux du CHSCT. La liste à été élue par 11 voix sur 12.
Notre organisation syndicale sera néanmoins très vigilante au respect de ses engagements par la direction, pour qu’à l’avenir nos installations fonctionnent dans des conditions qui permettent de ne pas exposer les salariés, EDF et prestataires.
Alstom a récemment constaté la non-conformité de 40 goujons sur les brides des soupapes d’admission des corps HP des turbines tranche 4 et 5. Ces goujons ne sont pas prévus pour supporter ni la température, ni les contraintes mécaniques auxquelles ils sont soumis.
La direction, qui n’a pas pris sa décision finale, dans l’attente des résultats d’études et de tests, souhaite rendre les tranches 4 et 5 disponibles au plus vite sur le réseau, et d’attendre les arrêts programmés (semaine 18 pour la TR5, semaine 20 pour la TR4) pour remettre les installations en conformité, avec les goujons conformes (qui devraient être disponibles au plus tard semaine 7).
Ce fonctionnement en mode dégradé implique des risques supplémentaires significatifs pour les salariés, prestataires et statutaires, d’autant plus que des mesures à l’intérieur des caissons turbine seront à faire régulièrement (à la caméra thermique) afin de surveiller l’évolution de la dégradation du matériel.
Dans un premier temps, Alstom a demandé à l’UP de rendre indisponible immédiatement les 2 tranches, avant de se rétracter et d’autoriser le fonctionnement en mode dégradé, moyennant une surveillance rapprochée des matériels concernés.
Parallèlement, l’UP a fait appel à 2 cabinets, le CETIM et FLEXITEC, pour confirmer ou non les estimations d’Alstom. A ce jour, FLEXITEC a rendu ses résultats, à savoir qu’ils refusent de se prononcer sur la résistance de ces goujons.
La délégation CGT du CHSCT, soutenue par celle de FO, a fait une mise en demeure, en exigeant l’interdiction du démarrage des tranches tant que les goujons ne sont pas remplacés par ceux conformes.
Pour la CGT, la direction, pour des raisons purement financières, alors que les tranches 2 et 3 sont disponibles à l’arrêt, accepte une dégradation de la sécurité des salariés prestataires et statutaires en voulant à tout prix rendre les tranches 4 et 5 disponibles rapidement. C’est la direction qui, elle seule, prendra la décision, quelle qu’elle soit.
Si elle passe outre la mise en demeure du CHSCT, la CGT préconise au personnel statutaire et prestataire de refuser de circuler autour des turbines (plancher 12 mètres) et de se mettre en retrait du danger. Si cette situation se présente, nous demandons aux personnes d’en informer un militant CGT (DP, CE, CHSCT).