Le Jeudi 4 Février, nous devons construire une mobilisation la plus large possible en soutien à nos camarades de GoodYear qui encourent des peines de prison pour avoir défendu leur emploi. Cette action est aussi pour combattre toutes les répressions syndicales que subissent les militants.
Pour info, hier mercredi 27 Janvier, la CGT Energie 17 a appelé à la grève pour soutenir 3 de nos collègues convoqués en entretien préalable. Les attaques patronales s’intensifient et dans tous les secteurs.
Il n’est pas possible, il n’est pas concevable que des militants puissent être sanctionnés pour des batailles pour l’emploi, les conditions de travail, le salaire, …
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Une victoire historique pour les salariés de la SNET et de la Branche IEG avec la CGT
Depuis la privatisation de l’entreprise publique SNET (Unité de production électrique issue des Charbonnages de France) en 2001, les agents statutaires n’ont connu que l’instabilité chronique de leur entreprise. L’arrivée du dernier actionnaire E.ON en 2008 n’a pas contredit les méfaits de la libéralisation du secteur, en ayant aucun investissement et aucun projet industriel qui aurait permis de pérenniser la SNET.
Un combat s’est alors engagé pour les syndicats CGT de la SNET avec le soutien de leur Fédération, Coordination régionale et Union Départementale concernées ainsi que certains élus politiques dont le seul but était de gagner de véritables perspectives industrielles, sauvant l’emploi des bassins miniers et répondant au besoin d’équilibre du réseau électrique.
Depuis 2 ans, toutes les formes d’actions ont été menées par la CGT, que ce soit en termes de grève, d’interpellations des élus politiques, des pouvoirs publics et de procédures juridiques. C’est grâce à cette démarche revendicative qu’un projet de reconversion en biomasse d’une unité de production de la SNET en Provence a pu être acté entre le gouvernement et E.ON. Seul véritable projet industriel de la SNET aujourd’hui !
Consciente de l’état de fragilisation de notre secteur engendré par les directives de déréglementation, la FNME-CGT avait appelé l’ensemble des salariés de l’énergie à se mobiliser le 13 juin dernier pour gagner la création d’un Pôle public de l’énergie. Un Pôle public qui garantirait les droits des salariés notamment la sécurité de l’emploi, les investissements industriels et non boursiers répondant aux besoins des usagers (Voir 4 pages)
Mais c’était sans compter sur la volonté néfaste d’un actionnaire peu scrupuleux car bloqué dans sa stratégie de réorganisation de l’entreprise, qu’E.ON lance un ultimatum aux salariés de l’entreprise : il annonce l’abandon du projet biomasse et le licenciement de 535 agents statutaires si les organisations syndicales ne signent pas un pamphlet d’accord, remettant notamment en cause le droit de grève dans l’entreprise et les décisions de justice.
C’est un véritable bras de fer qui s’engage ! Le 18 juin, la FNME-CGT décide avec l’ensemble de ses syndicats de mettre tout en œuvre pour qu’aucun licenciement d’agents statutaires ne puisse voir le jour !
Dès lors, l’interfédérale CGT et FO, fait voter des déclarations et des motions dans tous les IRP et quittent la séance, parfois avec l’unanimité des organisations syndicales, lance une pétition dans le pays qui recueille plus 20 000 signatures en l’espace d’une semaine, interpelle les pouvoirs publics au plus haut sommet de l’Etat et appelle à l’arrêt de travail et aux rassemblements le 4 juillet dernier.
Ces différentes actions ont permis d’exiger la prise de responsabilité des pouvoirs publics car, au-delà de la mise en place d’une médiation qui s’est soldée par un échec, c’est l’obtention historique d’un engagement d’Etat dans l’accord national SNET qui permet à ce qu’aucun salarié de la SNET ne puisse être licencié conformément aux règles statutaires et en application de la mobilité dans la Branche IEG.
Après plus de 3 semaines de mobilisation, la négociation à charge forcée de la SNET se solde par des avancées significatives arrachées au forceps :
- Modalités du droit de grève retirées de l’accord national
- Validation de la réalisation du projet Biomasse en Provence (Centrale de Gardanne)
- Etude des possibilités industrielles sur le site d’Emile Huchet en Lorraine
- Engagement de maintien d’emploi sur les unités de production soumises à la directive GIC (Norme environnementale européenne) jusqu’en 2015
- Engagement sur les études de reconversions des unités en arrêt d’exploitation ou leur revente pour l’euro symbolique
- Engagement de négociations GPEC nationales et locales (y compris pour les emplois tertiaires)
- Engagement de l’Etat dans l’accord qui veillera à la bonne application dudit accord et s’engage à faciliter la mobilité… : « Annexe 2 : Rôle des pouvoirs publics – Les pouvoirs publics veilleront à l’application du présent protocole et à faciliter la mobilité entre les entreprises du secteur conformément aux dispositions et garanties conférées aux agents par le statut des IEG et confirmées par les pratiques depuis 1946, qui s’applique à la SNET comme autres entreprises de la Branche, y compris pour les salariés qui n’auraient pas trouvé de solution de reclassement après le 31 Décembre 2015.Afin de conférer son plein effet à ce protocole, les pouvoirs publics s’engagent à en suivre l’application ».
Après avoir consulté ses syndiqués, la CGT a signé le protocole d’accord sur la réorganisation de la SNET.
Il ne faut pas être dupe, cet accord national est loin d’être parfait, car il est à la base du premier plan social dans les IEG.
Pour autant, la détermination et la mobilisation de tous ont permis d’obtenir de véritables garanties pour les salariés de la SNET.
Cette victoire constitue un véritable point d’appui pour les agents des IEG dans l’avenir, sur l’emploi et les garanties collectives.
Face aux employeurs de la Branche IEG qui revendiquent toujours plus de flexibilité au nom de la libre concurrence et du marché, c’est une première grande victoire que nous devons faire graver au niveau de notre Branche professionnelle. Nous devons donc poursuivre ce juste combat.
La FNME-CGT a déjà demandé une revoyure en septembre au Ministère de l’Energie afin d’exiger l’ouverture d’une négociation sur GPEC et mobilité de Branche, avec en préalable une lettre de cadrage des pouvoirs publics sur la sécurité et la garantie de l’emploi statutaire.
Dans la continuité de l’action du 13 juin et du 4 juillet derniers, tous les salariés de l’énergie prennent conscience qu’il n’y a pas de fatalité et que d’autres choix que ceux qui sont imposés par les Directions d’entreprises sont possibles !
Tous ensemble, mobilisons-nous le 10 Septembre 2013 lors de la journée de grève et de manifestations interprofessionnelle unitaire
Pour nos emplois, pour nos salaires, pour nos retraites
et pour un pôle public de l’énergie.
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent !!
Montreuil le 8 juillet 2013
Certains ont oublié semble-t-il leurs discussions avec le Medef sous l’ère Sarkozy:
l’accord « Sécurisation de l’emploi » qui vient d’être signé par 3 organisations syndicales n’est autre que l’aboutissement d’un processus initié dans le cadre de l’agenda social de 2009.
Sarkozy proposait un accord « compétitivité-emploi », mais la période était mal choisie, car nous commencions à descendre dans la rue contre la réforme des retraites.
Alors, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, le MEDEF, la CGPME et l’UPA ont commis, entre juin 2010 et mai 2011 en pleine bataille pour les retraites!, un document intitulé « Approche de la compétitivité française« .
ce document prône par exemple « le développement d’un nouveau rapport à l’emploi, plus individialisé et axé sur la performance », il y est également affirmé que les prélèvements obligatoires et les cotisations sociales pèsent trop sur les entreprises, etc.
comment, après avoir cosigné ce document avec le patronat, les 3 organisations syndicales pourraient-elles ne pas signer un accord qui va dans le même sens, même s’il est contraire à l’intérêt des salariés?
alors il faudrait pas nous prendre pour des jambons! Oser dire que l’accord « Sécurisation de l’emploi » est bon pour les salariés est un mensonge et la signature ne peut se justifier par un argumentaire « vrai/faux« .
Prenons l’exemple de la complémentaire santé: il faut savoir qu’aujourd’hui, dans de nombreuses entreprises du secteur privé, notamment la métallurgie et l’industrie en général, les employeurs dénoncent les accords avec les mutuelles d’entrepriseS, gérées par les salariés. Ils proposent, dans le cadre de l’accord « Sécu-emploi », une cotisation 50% employeur, 50% salarié, mais en adhérent à Médéric Malakoff, mutuelle assurancielle dirigée par Guillaume Sarkozy.
Au final, les 50% de cotidations payées par les salariés vont se retrouver dans la poche du Medef!
enfin, s’agissant des organisations syndicales signataires, la validité de cet ANI (accord national interprofessionnel) est conditionné à la signature de la majorité des organisations syndicales (donc 3 SUR 5 l’ont signé).
cette année, au plus tard, au mois d’aôut, la représentativité des OS sera sous couvert de la Loi du 20 août 2008, c’est-à-dire qu’un accord ne pourra être valable que s’il est signé par des OS représentant 50% des salariés.
Vous comprenez mieux pourquoi il fallait vite négocier et signer, car à compter du 2ème semestre, la CFTC ne sera plus représentative sur le plan national, et la CFE-CGC n’est représentative que sur une catégorie de salariés.
là encore on nous a roullé dans la farine avec la complicité du gouvernement, est-ce cela le dialogue social?
vous trouverez aussi ci dessous le lien vers le 4 pages CGT qui démontre que cet accord est néfaste pour les salariés.
un article du parisien aborde ce sujet…. intéressant quand on voit l’accord interprofessionnel qu’est prêt à signer la CFDT
Communiqué du Bureau confédéral de la CGT
Le Bureau confédéral de la CGT confirme l’avis négatif de la délégation CGT sur l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui modifierait profondément le Code du Travail.
Ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité.
Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY.
La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».
Il serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.
Le Gouvernement, qui se dit attaché au Dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats potentiellement signataires.
La CGT attend du gouvernement un projet de loi d’une toute autre nature, qui protège les salariés contre les licenciements et la précarité.
La CGT va amplifier sa campagne d’information par l’édition d’un journal tiré à deux millions d’exemplaires à destination des salariés pour favoriser leur mobilisation dans les semaines à venir.
Montreuil, le 14 janvier 2013
Patronat et gouvernement sont engagés dans une véritable campagne d’intoxication destinée à démolir notre modèle social…
Retrouver le document pdf « Contrat social en 10 questions » en cliquant ici
ils s’apprêtent à prendre de graves mesures antisociales, comme par exemple l’instauration de la TVA dite « sociale », l’attaque contre le droit du de travail, une attaque sans précédent contre la protection sociale.
Le gouvernement culpabilise, chaque jour un peu plus, les salariés sur le coût du travail «trop cher », sur le temps de travail, les 35 heures. La violence faite au monde du travail est inacceptable ! Les banques, les spéculateurs se sont remplis les poches pendant des décennies, encore aujourd’hui en spéculant sur la dette des états.
LES SALARIÉS N’ACCEPTERONS PAS DE PAYER LEUR CRISE !
Signez la pétition « Ni coupable, ni responsable » auprès des militants de la CGT
ou en ligne sur le site www.cgt.fr.