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C’était samedi 23 janvier 2016 à Groland
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Le 7 octobre, la direction de la Direction Production Ingénierie Thermique d’EDF a signé la mise en arrêt des tranches de production fioul d’ARAMON ce qui a comme conséquences la perte de 1400 MW de capacité de production d’électricité et la disparition de 140 emplois directs.
La FNME CGT condamne cette décision qui va avoir des conséquences lourdes sur la collectivité.
Avec la loi de transition énergétique qui a prévu à moyen terme, en 2025, un rééquilibrage du mix énergétique par une production assurée à 50% par le nucléaire, à 32% par les énergies renouvelables, qui va assurer les 18% restants ?
Si EDF ferme le thermique classique, il ne restera plus que le marché d’effacement donc l’auto coupure des usagers !
L’équilibre production/consommation tout comme la sécurisation du réseau vont être fragilisées et une éventuelle fermeture de Fessenheim cumulée avec les travaux du grand carénage et le retard du démarrage de l’EPR de Flamanville peuvent amplifier cette situation.
Pour la FNME CGT, le gain comptable (30 M€/an) au vu des risques de surcoût de défaillances pour la collectivité (1,9 milliards d’euros dans le scénario de consommation référence RTE) résultant de la fermeture d’ARAMON montre que la conservation de ce site est de surcroît une prime d’assurance bon marché au regard des derniers événements climatiques (par exemple vague de froid de février 2012) comme de ceux à venir.
La fermeture du site d’ARAMON ou d’un autre est inadmissible sans avoir une alternative nationale et locale pour suppléer à sa capacité de production et pour pérenniser l’emploi dans la région.
Le 22 octobre, le Préfet du Gard organise une table ronde pour aborder l’avenir du site d’ARAMON.
La FNME CGT fera des propositions pour répondre aux enjeux énergétiques régionaux et nationaux et il est bien évident que nous attendons de cette table ronde de vraies propositions pour maintenir l’emploi dans la région et pour suppléer aux capacités de production du site actuel et porter sa proposition de pôle public de l’énergie.
le 8 octobre 2015
Contact :
Julien LAMBERT – FNME
Fermeture de tranches nucléaires, privatisation de l’hydraulique, disparition du thermique classique, régionalisation de la distribution… voilà ce que présage la loi de transition énergétique !
C’est un véritable retour en arrière que nous promet cette loi, avec en toile de fond la fin du statut, la fin de la péréquation tarifaire, bref, la fin des haricots !
Il est indispensable d’empêcher l’application de cette loi telle qu’elle est écrite. C’est pourquoi nous appelons à une grande manifestation à Paris le 29 janvier où nous invitons tous les salariés à se mobiliser massivement.
Pour venir en discuter, venez nombreux en salle 222 à 10H30 le mardi 20 janvier (1h en code 28)
Le voyage se fera en train au départ de Nantes (horaires approximatifs, 7h30 aller et retour 18h de Paris) et nous prévoyons un transport par bus (Savenay, Cordemais, St Etienne de Montluc). Pour l’organisation, nous vous demandons de vous inscrire dès maintenant par mail
C’est dans un contexte de réduction des coûts et d’un projet industriel peu radieux, privilégiant la rentabilité à court terme que se sont déroulées, depuis plusieurs semaines, les concertations de l’accord DPIT, avec comme perspective l’arrêt d’exploitation de 10 tranches charbon d’ici la fin 2015 et, en contrepartie, la mise en service de deux, voire trois CCG à Bouchain, à Blénod et à Martigues ; cela ne représente pas un réel programme industriel du thermique et cela pose une question primordiale : « Quelle place a cette filière dans l’entreprise ? ».
C’est dans ce contexte, que la Direction continue à affirmer que cet accord se veut ambitieux pour le personnel.
La Direction de la DPIT met en avant le développement des compétences, les parcours professionnels et la reconnaissance associés par des primes et par l’examen des situations des salariés sans évolution de GF depuis plus de 6 ans et ceux partant à la retraite dans les 2 ans.
Sauf que, comme pour le volet industriel, cet accord est en récession par rapport à 2009 !
Avant des NR et GF étaient dédiés pour la reconnaissance professionnelle et pour le tutorat. Même si avec cet accord un agent pourra toucher 700 € pour suivre et accompagner un alternant préparant un BTS, cela ne remplacera pas une augmentation de 2,5 % du salaire prise en compte pour la retraite.
Faut-il un accord pour examiner les situations et les blocages de carrières ? Nous avons déjà des commissions secondaires…
Ce projet de nouvel accord, évoque les mutations dans le cadre de postulation sur un emploi en plage de GF supérieur, mais c’était déjà le cas dans l’accord de 2009. Pour ce qui concerne le changement d’emploi sur une même plage de GF suite à postulation sur poste vacant, c’est un pas en arrière, car dans se projet « la situation de chaque agent sera étudiée par le management, pour envisager les conditions éventuelles d’attribution d’Avancement Individuel au Choix (AIC) au 1er janvier de l’année qui suit le changement d’emploi ».
Un des points positifs aurait pu être la reconnaissance des missions de fin de carrière par l’attribution de NR hors contingent, mais nous craignons que ces mesures laissées à la libre appréciation du management ne fassent les frais d’une rigueur budgétaire…
Le seul point positif serait l’harmonisation de la déclinaison de l’accord ACT pour gagner en homogénéité dans l’ensemble des Unités et ainsi permettre d’avoir la visibilité (apportée par les Divisions importatrices) sur les besoins en compétences pour les 3 années à venir.
Enfin, sur la Qualité de Vie et Santé dans le milieu professionnel, même si des points ont avancé, notamment sur l’intégration du mieux-disant, avec insertion de critères supplémentaires pour le choix des prestataires, nous déplorons que la Direction n’ait pas été assez loin sur l’accompagnement des sous-traitants sur les sites en fermeture et sur la réinternalisation des activités d’exploitation, comme la manutention combustible et le magasin.
Signer cet accord, c’est signer un chèque en blanc à la Direction, c’est laisser la place aux expérimentations sur l’organisation des temps de travail.
Sur les CCG, nous avons déjà donné et nous savons où les Directions veulent emmener les salariés, comme c’était le cas pour le 2X12 au CCG de Blénod.
Cet accord ne répond pas aux revendications du personnel portées par la CGT, particulièrement sur les perspectives industrielles, le dossier du logement, la sous-traitance et le parcours professionnel, celui-ci est loin d’être ambitieux et s’inscrit plutôt dans la nouvelle loi « sécurisation de l’emploi » dont la CGT a déjà dénoncé ses impacts nocifs pour les salariés.
Montreuil, le 11 juillet 2013
Le CCE est consulté ce jour pour avis sur la proposition d’anticipation de la mise à l’arrêt définitif de la Tranche 2 de la Centrale Thermique du Havre. Le sens des responsabilités des élus du CCE les ayant amenés à refuser qu’une telle annonce soit traitée en question diverse lors de la dernière séance.
Le Havre, une centrale EDF, un port, une ville dont l’histoire ouvrière est incontournable et dont l’actualité sociale est hélas marquée par de trop nombreux plans de casse d’emplois mis en œuvre par le patronat.
La Tranche 2 doit, d’après la stratégie THF d’EDF présentée ici même, il y a seulement quelques mois, le 6 septembre 2012, fonctionner jusqu’au printemps 2014.
Rappelons que la Tranche 1 vient d’être fermée par anticipation de 3 mois en Mars 2013. De plus parmi les engagements de la DPIT, figurait la décision de ne jamais fermer 2 tranches la même année sur un même site. Ceci afin de ne pas avoir à gérer des situations sociales trop tendues, et de limiter l’impact pour les salariés de la sous-traitance.
Nous constatons hélas le reniement de ces engagements ; en effet, c’est bien la mise à la casse de 850 MW de production au charbon qui sont donc à l’ordre du jour en ce premier semestre 2013 pour les directions !
Ce constat, le personnel le partage et les plus de 50% de grévistes dans l’action le 13 juin dernier démontrent, si vous en doutiez, que le personnel est attaché et motivé a exploiter cette TR 2 alors que nous sommes, pour le moins interrogatifs sur de nombreux choix de maintenance hasardeux décidés en local ( fonctionnement pendant 3 jours avec des fuites GV, fonctionnement en mode dégradé avec une seule Pompe Alimentaire de Démarrage PAD…la direction refusant les réparations). Interrogation supplémentaire sur l’absence de conditionnement de la chaudière en attente des travaux de remise en état.
A noter également que seul 1,7 M d’euros a été dépensé en maintenance pour les 3,2 M d’Euros prévus après l’incendie soit une moitié uniquement. Ceci pouvant expliquer en partie les problèmes de disponibilité rencontrés actuellement.
Bien entendu, les études de la DOAAT ne font pas de fleurs à cette Tranche 2 havraise, prototype resté unique dans la filière THF française et qui aura rempli sa mission d’outil de Service Public depuis 1969 bien avant que les prix de marché ne guident seuls les choix industriels de nos dirigeants. Les analystes de la DOAAT considérant ici, au passage, que l’activité économique du pays n’est pas près de la reprise et que l’hiver 2013-2014 ne posera aucun problème à EDF en terme de réponse à la demande de consommation électrique… Ceux qui luttent pour une reprise de l’activité apprécieront !
De plus, les heures de fonctionnement dérogatoire négociées, « 2008 + 20 000 heures » ne seront pas consommées et il est évident que les inquiétudes des salariés travaillant sur le Parc THF trouvent là aussi racines. Quels gâchis industriel !
La FNME-CGT regrette que les fermetures annoncées ou envisagées de tranches THF ne trouvent pas en échos des annonces de projets nouveaux sur le territoire. Parce que notre entreprise a un savoir faire qui doit continuer à être mis en avant en la matière, nous considérons indispensable de se positionner offensivement sur le développement de techniques de production à charbon fortement dépolluée.
Sur le site du Havre, les projets « Q600 230 000 heures » et « Autonomie Tranche 4 » doivent être menés avec ambition et il y va de l’intérêt de l’entreprise de démontrer sa volonté de ne pas jouer « petit bras » sur le sujet ! C’est pourquoi la CGT estime que l’organigramme proposé pour l’exploitation et la maintenance de la Tranche 4, qui va rester seule sur le site, doit être redimensionné à la hausse comme demandé par les élus du Personnel en CE et ceux-ci s’appuyant sur une expertise du Cabinet IED.
En tout état de cause la CGT reste opposée résolument à toute mise à l’arrêt de production de MW sans, à minima, de compensation égale en moyen de production. Nous ne pouvons donc pas approuver votre projet du jour !
De plus les garanties sociales pour le Personnel se doivent d’être d’une nature exemplaire et la responsabilité d’une direction anticipant des fermetures de centrales est bien évidemment engagée lourdement dans la gestion du devenir professionnel et privé des salariés statutaires et prestataires travaillant, pour le cas présent, sur la Tranche 2 de la Centrale du Havre.
Pour la CGT, il ne peut donc y avoir aucun point d’interrogation quant à l’avenir de ceux-ci. Si vous persistiez dans l’erreur de vouloir exploiter la TR 4 avec seulement 134 agents, ce serait 203 salariés à redéployer, cela qui exige une volonté particulière et implique toute l’entreprise !
88 d’entre eux devraient partir en inactivité…A voir, puisque les départs à 55 ans ne sont plus systématiques d’autant que le site du Havre est un des seuls sites de forte capacité de production n’ayant toujours pas la reconnaissance de l’insalubrité 100% bruit. Notons d’ailleurs que dans bien des établissements EDF, les directions prient les agents de rester un peu ou beaucoup parfois pour faire face au manque de personnel…Il y aurait donc les agents devant partir à 55ans quand cela arrange le planning de casse industrielle de l’entreprise et ceux qui devraient rester pour passer les pics d’activité ailleurs. C’est une vision de l’équité de traitement qui pose question !
Vous nous annoncez également 77 situations à finaliser. Il ne peut y avoir de solutions en dehors de postes clairs dans les organisations de travail avec continuité des possibilités de déroulement de carrières pour tous.
Aucune perte de rémunérations complémentaires, liées au métier ou aux contraintes de travail posté ou d’astreinte, ne doit être supportée par les agents qui ne sont en rien responsables de vos décisions purement comptables.
De même, en ce qui concerne les agents qui, dans le cadre de leurs contrats de parcours, rejoindront d’autres établissements d’EDF, la CGT exige qu’ils soient tous bénéficiaires de la prime d’adaptation, quel que soit leur métier, et qu’ils ne soient pas pris en otage dans les arbitrages d’épicerie.
La CGT restera extrêmement vigilante quant au maintien de la Tranche 4 en exploitation et continuera de peser pour que le site havrais de production d’EDF ait devant lui un avenir à la hauteur de ses cheminées qui font partie intégrante du paysage et du patrimoine normand !
Enfin, la FNME-CGT entend bien voir présenter au CCE dans les prochains mois le nouveau projet de la DPIT et revendique qu’y soit intégrés des projets nouveaux.
Ce vendredi 3 mai, la cour d’appel de Douai confirme le bon droit des organisations syndicales Cgt et FO en indiquant que la dénonciation du protocole de fin de conflit de février 2010 est sans effet et que l’entreprise doit accomplir les 20 000 heures de production, déduction à faire des heures effectuées depuis le 1er janvier 2008 et jusqu’au plus tard, le 31 décembre 2015, sous réserve de l’obtention d’une dérogation à la décennale.
En reniant l’accord, ses engagements, E.On avait trahi le personnel, ses représentants, les élus de la république et bafouer les dispositions, les plus élémentaires, de la législation du travail.
La CGT ne pouvait pas l’accepter car dans ce cas, plus aucun accord n’aurait de valeur légale à l’avenir dans les entreprises…
Dans leur politique intensive et effrénée de cessions d’activités, de fermetures de sites industriels, de suppressions d’emplois, de réductions des coûts pour satisfaire les exigences des actionnaires… Comme de nombreuses entreprises, E.On s’est cru intouchable.
Même si l’entreprise a décidé de se pourvoir en cassation, ce jugement suspend d’ores et déjà la fermeture prématurée du site. Mais surtout, ce jugement confirme que cette casse sociale ne peut se prolonger.
Nous sommes conscients que cette victoire ne met pas fin à la mobilisation qui reste plus que jamais nécessaire, car E.ON ne s’est pas résigner à abandonner son macabre projet et que c’est bien tous ensemble, que nous devons exiger :
Une politique industrielle ambitieuse, de sauvegarder et de développer l’emploi, les services publics avec de nouveaux droits pour les salariés…
Soyons nombreux au rassemblement
A la centrale de la SNET à HORNAING.
Le 15 mai à partir de 11 Heures
– Meeting vers 12 heures –
Après un simulacre de négociation, la décision patronale de l’UFE et UNEMIG vient de tomber.
Après avoir proposé une revalorisation du Salaire National de Base de 1 %, inacceptable pour toutes les Fédérations syndicales, les employeurs de la Branche ont décidé, seuls, d’une augmentation du SNB de 0,8 % pour l’année 2013 pour une inflation prévisionnelle de 1,75 %.
Malgré les excellents résultats des entreprises, fruits du travail des électriciens et gaziers, ceux-ci sont traités avec mépris. Cette austérité imposée aux salariés des IEG, couplée aux mesures de réductions budgétaires du Gouvernement pesant sur le niveau de vie des travailleurs, ne fera qu’aggraver la crise et conduira un peu plus le pays dans le marasme économique. Au-delà de cet aspect, ce sera des milliers de familles qui verront leurs difficultés quotidiennes augmenter.
Pour la FNME CGT, cette décision privilégiant les actionnaires au détriment des salariés est totalement injuste et inacceptable.
Lors de la journée européenne d’action du 14 novembre, des milliers de salariés, retraités et privés d’emploi ont exprimé leur rejet de cette politique d’austérité qui n’amène que fermetures d’usines, restructurations, dégradation du pouvoir d’achat, de l’emploi, accroissement du chômage et de la précarité.
La FNME CGT va continuer d’oeuvrer dans la Branche des IEG au sein des entreprises pour une autre politique qui soit source de croissance et de progrès social. Une politique rigoureusement tournée vers une autre répartition des richesses, le plein emploi, la revalorisation salariale, le développement industriel et la lutte contre la précarité.
Montreuil le 21 novembre 2012