Le Jeudi 4 Février, nous devons construire une mobilisation la plus large possible en soutien à nos camarades de GoodYear qui encourent des peines de prison pour avoir défendu leur emploi. Cette action est aussi pour combattre toutes les répressions syndicales que subissent les militants.
Pour info, hier mercredi 27 Janvier, la CGT Energie 17 a appelé à la grève pour soutenir 3 de nos collègues convoqués en entretien préalable. Les attaques patronales s’intensifient et dans tous les secteurs.
Il n’est pas possible, il n’est pas concevable que des militants puissent être sanctionnés pour des batailles pour l’emploi, les conditions de travail, le salaire, …
soutien
Tous les articles tagués soutien
Depuis 1946, les Industries Électriques et Gazières ont toujours su s’adapter pour que ce secteur porteur n’ait jamais à licencier du personnel pour raisons économiques, et aujourd’hui la SNET (ex charbonnages de France), 12 ans après sa transformation d’EPIC en SA avec l’ouverture de son capital à hauteur de 30% et sa privatisation complète depuis 2009, détenue par E.ON France, filiale du groupe allemand E.ON, tente le coup de force sur les acquis et les droits du personnel.
Comment imaginer que ce secteur « profitable » pour ses actionnaires, qui génère des milliards de dividendes, recoure aux licenciements économiques pour se soustraire à un projet industriel viable de développement de la production énergétique en plein débat sur la transition énergétique.
Alors que l’on annonce partout la création de 630 000 emplois dans l’énergie, les fédérations CGT et FO refusent que les 535 salariés de la SNET soient laissés pour compte et que les fermetures de sites de productions s’enchainent.
Il faut un réel projet industriel dans l’énergie et arrêter cette casse sociale !
Des solutions pour les personnels existent aussi. Les règles statutaires les prévoyaient, mais depuis l’ouverture des marchés et la mise en concurrence des entreprises, les représentants des employeurs de la branche des IEG (UFE/UNEMIG) tentent de les contourner et se refusent à permettre d’avoir une réelle mobilité d’une entreprise à l’autre… ne l’autorisant qu’à leur gré en fonction de leurs nécessités.
Le 25 juin, partout en France des délégations de militants ont rencontré les pouvoirs publics et fait voter des motions en IRP. À Paris, des militants des fédérations CGT et de FO ont rencontré le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, un médiateur est nommé. Mais cela ne suffit pas !
Si les 535 salariés de la SNET étaient licenciés, plus aucun salarié des IEG ne serait à l’abri, si demain son site ferme…
Les fédérations CGT et FO vous appellent à agir !
Seule l’action massive du personnel de l’ensemble des entreprises des IEG :
• Peut garantir le respect de notre statut, et rejeter tous plans de licenciement dans les IEG,
• peut faire aboutir la volonté d’instaurer une réelle mobilité dans la branche des IEG,
• peut obliger les pouvoirs publics à assumer leurs responsabilités, se positionner clairement et
mettre un frein aux velléités d’E.ON,
• peut donner un avenir industriel à la SNET et son personnel.
LES FÉDÉRATIONS CGT ET FO PROPOSENT DE FAIRE DU 4 JUILLET UN GRAND TEMPS FORT D’ACTIONS DANS LES IEG POUR REMETTRE LES PÉTITIONS INITIÉES PAR LES FÉDÉRATIONS SYNDICALES, INTERPELLER LES POUVOIRS PUBLICS, LES ELUS, LES EMPLOYEURS DANS LE CADRE D’UN ARRÊT DE TRAVAIL DE 4H00.
2013-06-27-lettre au président de la république
la pétition pour soutenir nos collègues c’est ICI
Un montage de photos réalisé par la photographe Cécile Arfi, sur fond d’un poème de Jacques Prévert.
soutenez les en cliquant ici:
leur site internet pour avoir les informations en direct live: http://cgt-psa-aulnay.fr/
le site pour les soutenir financièrement: http://www.soutien-salaries-automobile-93.org/
Depuis que la grève a repris à l’usine d’Aulnay, la direction met le paquet pour tenter de l’arrêter. Elle a fait venir, en toute illégalité, une centaine de vigiles qui paradent en uniformes et rangers autour de l’usine. Le préfet de Seine-Saint-Denis, averti plusieurs fois de cette situation, refuse systématiquement de dénoncer la direction, alors que le droit du travail est explicite sur ce sujet.
Des cadres sont envoyés à Aulnay avec doublement de leur salaire et une prime de 10%. Ils ne sont pas là pour travailler mais servent à intimider et impressionner les salariés grévistes et non grévistes. La direction a embauché en toute illégalité des intérimaires pour remplacer les grévistes.
Bref, PSA viole la loi. Et ce multirécidiviste n’est pas inquiété par les pouvoirs publics complices de ces délits.
En revanche, des camarades de la CGT subissent de plein fouet la répression patronale. 7 militants CGT, organisateurs de la grève, sont convoqués à la Sureté Territoriale, c’est-à-dire directement au Parquet. D’après les dires des policiers eux-mêmes, ils seraient accusés des altercations avec des huissiers payés par la direction. 4 de ces militants convoqués par la police sont aussi sous le coup d’une procédure de licenciement avec mise à pied conservatoire à effet immédiat.
L’enquête n’a pas démarré, mais la direction veut les mettre dehors. Elle montre ouvertement qu’elle cherche à casser la grève.
Mardi 29 janvier, plusieurs centaines de grévistes d’Aulnay ont participé aux différentes manifestations organisées à Paris contre l’ensemble des licenciements que le monde du travail subit de plein fouet. Virgin, Sanofi, Goodyear et tant d’autres entreprises licencient alors qu’elles encaissent toujours plus de profits.
Ce même mardi 29 janvier, deux bonnes nouvelles sont tombées :
- D’abord, l’action en justice des camarades de la CGT de Faurecia a porté ses fruits. Une fois encore PSA démontre qu’il ne respecte aucune loi et aucune procédure. Du coup, son plan social est suspendu provisoirement car le CCE de Faurecia n’a pas été consulté. Ce n’est qu’un petit recul, mais c’est quand même un camouflet pour PSA. Tant mieux ! Et nous allons utiliser ce temps gagné pour tenter d’amplifier la lutte.
- Ensuite, à la réunion de négociation au siège de PSA, la direction concédait de nouveaux reculs. On reste loin du compte. Mais ces reculs sont la conséquence directe de la grève. Cela ne peut que renforcer notre détermination de la poursuivre.
Mercredi 30 janvier, 150 grévistes d’Aulnay se sont rendus en délégation, rencontrer les travailleurs en grève de Renault Cléon. Le rassemblement a été chaleureux, malgré la pluie normande !
Vendredi 1er février, un rassemblement devant la sûreté territoriale à Bobigny, 45 rue de Carency, derrière le TGI.
Mardi 5 février, un grand rassemblement organisé sur le parking de l’usine, à partir de 13h30 pour protester contre cette répression.
Ces actions aident à populariser la grève et elles renforcent aussi la conscience que nous avons tous les mêmes patrons, les mêmes attaques et que nous ne pourrons nous défendre que tous ensemble. Ces actions préparent l’avenir.
À l’usine, malgré les tensions et les provocations organisées par la direction, la grève se poursuit. Des intérimaires débrayent régulièrement pour réclamer le paiement de la semaine de chômage partiel.