Petit reportage de l’action de nos collègues lors de cette belle manifestation du 14 juin à Paris.
Petit reportage de l’action de nos collègues lors de cette belle manifestation du 14 juin à Paris.
A CORDEMAIS
A LYON:
A PARIS avec vos représentants de la FNME CGT
sur france 2
http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/edf-s-apprete-a-supprimer-des-postes_1279951.html
le 4 page du secteur PTE
Le 7 octobre, la direction de la Direction Production Ingénierie Thermique d’EDF a signé la mise en arrêt des tranches de production fioul d’ARAMON ce qui a comme conséquences la perte de 1400 MW de capacité de production d’électricité et la disparition de 140 emplois directs.
La FNME CGT condamne cette décision qui va avoir des conséquences lourdes sur la collectivité.
Avec la loi de transition énergétique qui a prévu à moyen terme, en 2025, un rééquilibrage du mix énergétique par une production assurée à 50% par le nucléaire, à 32% par les énergies renouvelables, qui va assurer les 18% restants ?
Si EDF ferme le thermique classique, il ne restera plus que le marché d’effacement donc l’auto coupure des usagers !
L’équilibre production/consommation tout comme la sécurisation du réseau vont être fragilisées et une éventuelle fermeture de Fessenheim cumulée avec les travaux du grand carénage et le retard du démarrage de l’EPR de Flamanville peuvent amplifier cette situation.
Pour la FNME CGT, le gain comptable (30 M€/an) au vu des risques de surcoût de défaillances pour la collectivité (1,9 milliards d’euros dans le scénario de consommation référence RTE) résultant de la fermeture d’ARAMON montre que la conservation de ce site est de surcroît une prime d’assurance bon marché au regard des derniers événements climatiques (par exemple vague de froid de février 2012) comme de ceux à venir.
La fermeture du site d’ARAMON ou d’un autre est inadmissible sans avoir une alternative nationale et locale pour suppléer à sa capacité de production et pour pérenniser l’emploi dans la région.
Le 22 octobre, le Préfet du Gard organise une table ronde pour aborder l’avenir du site d’ARAMON.
La FNME CGT fera des propositions pour répondre aux enjeux énergétiques régionaux et nationaux et il est bien évident que nous attendons de cette table ronde de vraies propositions pour maintenir l’emploi dans la région et pour suppléer aux capacités de production du site actuel et porter sa proposition de pôle public de l’énergie.
le 8 octobre 2015
Contact :
Julien LAMBERT – FNME
Mardi 30 juin 2015 vers 22h50, les villes et agglomérations de Cholet et de Nantes, ainsi que le pays de
Mauges et celui de Retz, ont été privées d’alimentation en électricité. Ce mini « Black-out » a concerné
plus de 800.000 personnes au plus fort des coupures. Il restait encore 100.000 personnes sans électricité
ce matin vers 8h.
Depuis de nombreuses années, la FNME CGT et ses syndicats locaux dénoncent les dérives du Directoire
du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) en matière de politique industrielle, délaissant la maintenance…
au profit de la gestion du risque !
Hier soir, à 22h50, de nombreux équipements à Très Haute Tension (THT) assurant la mesure de
continuité de tension ont explosé en Normandie et dans le pays Nantais entraînant par cascades
successives les coupures intervenues dans la nuit.
Cette situation est bien connue à RTE, elle fait l’objet d’une bataille entre la CGT et la direction du RTE
sur le remplacement de ces combinés de mesures (EJ33) dits « explosifs ».
La direction de RTE n’a pas pris la mesure des besoins de remplacement et/ou de maintenance.
Une fois de plus, la FNME CGT et ses syndicats dénoncent la marchandisation du secteur de l’énergie
accentuant jour après jour la précarisation des infrastructures énergétiques.
La vague de chaleur qui va sévir dans les jours à venir risque à nouveau d’entraîner de nouvelles ruptures
de matériels et de potentiels « black-out ».
Les directions de RTE et d’eRDF sont en vigilance « écarlate » sur l’Ile-de-France, car les câbles à huile
alimentant la ville de Paris sont en surchauffe et font peser un risque lourd sur la capitale.
Il est grand temps, à quelques jours du passage en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale du texte de
loi sur la transition énergétique, de décider la création d’un Pôle Public de l’énergie permettant d’allier
efficacité du système énergétique et coût faible pour l’économie et les populations.
La FNME CGT salue les salariés qui se battent pour le maintien du service public, l’emploi et les
conditions de travail, comme le font les salariés en grève du dispatching RTE de Saint-Quentin-en-Yvelines
(Centre de pilotage du réseau électrique Parisien).
La CGT de Cordemais a également une pensée pour tous les Techniciens qui ont travaillés tard dans la nuit pour rétablir le courant le plus rapidement possible.
Les opérateurs de réseaux GRTgaz et RTE, en charge de l’équilibre entre fourniture et consommation, annoncent des ruptures d’alimentation en cas d’hiver froid comme 2011-2012.
En gaz, les stockages souterrains, prévus pour assurer la sécurité d’approvisionnement l’hiver, sont devenus des outils marchands. Résultat : ils sont année après année un peu moins remplis (2 sites ont même été mis sous cocon et d’autres pourraient être mis en stand-by).
De plus, les fournisseurs de gaz (GDFSUEZ en tête) déroutent les cargaisons de Gaz Naturel Liquéfié vers l’Asie vendues bien plus cher qu’en France, ce qui assèche particulièrement l’arrivée à l’Ouest par le terminal de Montoir de Bretagne. Les conséquences sont telles que les entrées de gaz se réalisent massivement par le Nord et l’Est, déséquilibrant ainsi le réseau gaz français malgré de gros investissements réalisés sur le transport. Cela occasionnera des ruptures de desserte.
La dérèglementation a ainsi cassé la cohérence et l’efficacité d’une chaîne gazière intégrée, conçue pour assurer les missions de service public dont le premier devoir est d’assurer la continuité d’alimentation.
En électricité, les dégâts sont identiques. Alors que le marché était censé satisfaire la demande (annonces multiples de nouveaux moyens de production) on ne peut que constater l’absence d’investissements réels. La production française ne permet plus d’assurer à elle seule l’alimentation à la pointe en hiver.
Le risque est accentué par l’arrivée des ENR qui, du fait de leur intermittence, nécessitent des centrales à couplage rapide comme les cycles combinés gaz. Or, en se souciant uniquement de la rentabilité de chaque actif séparément, les électriciens ferment ce type de moyens de production les uns après les autres : gaz, charbon, fioul. Ce phénomène est observable également dans d’autres pays en Europe.
En électricité, pas plus qu’en gaz, le secours ne pourra pas venir des pays voisins !
Tout en constatant l’impasse de la dérèglementation, les grands énergéticiens organisent la pénurie pour faire pression auprès des pouvoirs publics afin de se faire rémunérer la pointe par un mécanisme de subventions. En gaz, pour le remplissage des stockages nécessaire au passage de l’hiver. En électricité, pour conserver les centrales thermiques en exploitation.
Il s’agirait donc de subventionner ces groupes qui dégagent d’énormes profits et distribuent des dividendes généreux (pour EDF : résultat net de 3,3 milliards d’€ dont 2,3 pour les actionnaires, pour GDF SUEZ 3,8 mds d’€ dont 3,74 pour les actionnaires).
La FNME-CGT dénonce depuis le début la dérèglementation européenne dans l’énergie. Les conséquences risquent de devenir une cuisante réalité pour les français et plus largement pour les européens. La libéralisation est un échec économique, industriel, environnemental et social.
La FNME-CGT affirme aujourd’hui que la première cause du risque de rupture de desserte d’énergie en France et en Europe est le système dérèglementé initié par l’UE et entériné par les différents gouvernements français.
Face à cette urgence, la FNME-CGT demande qu’une enquête parlementaire fasse un bilan de la dérèglementation tant sur les manquements du système énergétique actuel que sur les hausses tarifaires.
La FNME-CGT considère qu’il est vital de sortir l’énergie du système marchand et rappelle sa proposition d’un pôle public de l’énergie en France et la mise en place d’une agence européenne de l’énergie.
Interlocuteurs : Contacts Presse :
Martine FEUILLERAT Marie-Claire CAILLETAUD
Dominique LORET Laurent LANGLARD