Petit reportage de l’action de nos collègues lors de cette belle manifestation du 14 juin à Paris.
Petit reportage de l’action de nos collègues lors de cette belle manifestation du 14 juin à Paris.
Mardi 30 juin 2015 vers 22h50, les villes et agglomérations de Cholet et de Nantes, ainsi que le pays de
Mauges et celui de Retz, ont été privées d’alimentation en électricité. Ce mini « Black-out » a concerné
plus de 800.000 personnes au plus fort des coupures. Il restait encore 100.000 personnes sans électricité
ce matin vers 8h.
Depuis de nombreuses années, la FNME CGT et ses syndicats locaux dénoncent les dérives du Directoire
du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) en matière de politique industrielle, délaissant la maintenance…
au profit de la gestion du risque !
Hier soir, à 22h50, de nombreux équipements à Très Haute Tension (THT) assurant la mesure de
continuité de tension ont explosé en Normandie et dans le pays Nantais entraînant par cascades
successives les coupures intervenues dans la nuit.
Cette situation est bien connue à RTE, elle fait l’objet d’une bataille entre la CGT et la direction du RTE
sur le remplacement de ces combinés de mesures (EJ33) dits « explosifs ».
La direction de RTE n’a pas pris la mesure des besoins de remplacement et/ou de maintenance.
Une fois de plus, la FNME CGT et ses syndicats dénoncent la marchandisation du secteur de l’énergie
accentuant jour après jour la précarisation des infrastructures énergétiques.
La vague de chaleur qui va sévir dans les jours à venir risque à nouveau d’entraîner de nouvelles ruptures
de matériels et de potentiels « black-out ».
Les directions de RTE et d’eRDF sont en vigilance « écarlate » sur l’Ile-de-France, car les câbles à huile
alimentant la ville de Paris sont en surchauffe et font peser un risque lourd sur la capitale.
Il est grand temps, à quelques jours du passage en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale du texte de
loi sur la transition énergétique, de décider la création d’un Pôle Public de l’énergie permettant d’allier
efficacité du système énergétique et coût faible pour l’économie et les populations.
La FNME CGT salue les salariés qui se battent pour le maintien du service public, l’emploi et les
conditions de travail, comme le font les salariés en grève du dispatching RTE de Saint-Quentin-en-Yvelines
(Centre de pilotage du réseau électrique Parisien).
La CGT de Cordemais a également une pensée pour tous les Techniciens qui ont travaillés tard dans la nuit pour rétablir le courant le plus rapidement possible.
Avec 52,25% des voix, la FNME CGT est confirmée dans sa responsabilité majoritaire, avec 14 sièges sur 25.
Ce résultat, loin d’être acquis, est la démonstration que les assurés ont fait confiance une fois encore à l’organisation qui les accompagne, les soutient et se bat à leurs côtés.
La FNME CGT tient à remercier les 69 477 électeurs qui lui ont fait confiance et l’ensemble des militants de la FNME qui ont fait la campagne électorale depuis des semaines.
Fidèle à ses valeurs, la délégation CGT du Conseil d’Administration, depuis 6 ans, a fait preuve de responsabilité et de transparence, en abordant les problèmes les uns après les autres pour mieux les dépasser.
La mandature qui s’ouvre sera consacrée à mettre en œuvre les orientations de la FNME CGT avec toute la détermination qui l’anime depuis 2007
participation : 50,20 %
CGT : 52,25 %
CFDT : 18,36 %
CGC : 15,11%
FO : 12,16%
CFTC : 2,12 %
par rapport à 2009 ; CGT : – 2,06 ( – 1 siège), CFDT : – 2,20 ( – 1 siège), CGC : + 4,67 ( + 2 sièges), FO : + 0,20 % ( =), CFTC : – 0,62 %
Il y a même des camarades Nantais
Quelques explications supplémentaires.
Ce mercredi 1er octobre la 11ème Chambre du Tribunal de Paris a rendu son jugement dans
l’affaire dite de la « CCAS ».
Même si certaines motivations du jugement sont contestables, il n’en demeure pas moins que
sur plusieurs points du dossier le tribunal a prononcé de nombreuses relaxes partielles ou
totales pour l’ensemble des prévenus.
S’agissant de la FNME, elle a été relaxée dans le dossier de l’emploi mis à disposition auprès
de la confédération et également pour l’emploi pour lequel un protocole d’accord a été signé
avec la CCAS pour régulariser la situation.
Bien que le Juge d’Instruction ait reproché à la Fédération d’avoir utilisé le travail d’un
pigiste de la CCAS, le tribunal a considéré qu’il n’y avait aucune charge et a prononcé une
relaxe générale notamment pour la FNME-CGT, la CGT et la NVO.
La seule condamnation retenue par le tribunal à l’encontre de la FNME concerne l’emploi
successif mis à la disposition des administrateurs CGT de la CCAS.
Celle ci est condamnée à 20 000 € d’amende pour recel d’abus de confiance.
La FNME réaffirme que cet emploi faisait partie des moyens mis à disposition des élus de
toutes les fédérations syndicales pour assurer leur mandat. La faute de la FNME serait donc
de les avoir fait travailler dans ses locaux dans un souci de proximité et d’efficacité.
S’agissant enfin du dossier de la Fête de l’Humanité, le tribunal a totalement relaxé les 3
anciens directeurs d’IFOREP.
Pour l’ensemble des faits que le tribunal a jugé délictueux, celui ci a prononcé des peines de
prison avec sursis pour les personnes physiques ainsi que des amendes pour les personnes
morales.
Il est également à noter que le tribunal a jugé irrecevable les parties civiles CFE-CGC, CFDT,
FO, SUD et GDF-SUEZ.
On est bien loin d’un système de financement occulte organisé par la CGT que le juge
instructeur a tenté de démontrer pendant 10 ans.
Pour autant, la FNME considère que ces condamnations ne sont pas justifiées.
Elle réaffirme toute sa confiance et apporte tout son soutien aux camarades condamnés.
Il est évident pour la FNME que ce sont une nouvelle fois les moyens d’exercice du
syndicalisme qui sont attaqués.
Les motivations du jugement font 180 pages, la FNME se laisse le temps de l’analyse et de la
discussion avec les camarades concernés pour prendre la décision de faire appel ou non,
sachant qu’elle a 10 jours pour le faire.
le tract en cliquant sur l’image
3 questions à Thierry LEPAON secrétaire Général de la CGT lors du 5ème congrès de la FNME à Besançon.
le site du 5 ème congrès c’est ICI
Depuis la privatisation de l’entreprise publique SNET (Unité de production électrique issue des Charbonnages de France) en 2001, les agents statutaires n’ont connu que l’instabilité chronique de leur entreprise. L’arrivée du dernier actionnaire E.ON en 2008 n’a pas contredit les méfaits de la libéralisation du secteur, en ayant aucun investissement et aucun projet industriel qui aurait permis de pérenniser la SNET.
Un combat s’est alors engagé pour les syndicats CGT de la SNET avec le soutien de leur Fédération, Coordination régionale et Union Départementale concernées ainsi que certains élus politiques dont le seul but était de gagner de véritables perspectives industrielles, sauvant l’emploi des bassins miniers et répondant au besoin d’équilibre du réseau électrique.
Depuis 2 ans, toutes les formes d’actions ont été menées par la CGT, que ce soit en termes de grève, d’interpellations des élus politiques, des pouvoirs publics et de procédures juridiques. C’est grâce à cette démarche revendicative qu’un projet de reconversion en biomasse d’une unité de production de la SNET en Provence a pu être acté entre le gouvernement et E.ON. Seul véritable projet industriel de la SNET aujourd’hui !
Consciente de l’état de fragilisation de notre secteur engendré par les directives de déréglementation, la FNME-CGT avait appelé l’ensemble des salariés de l’énergie à se mobiliser le 13 juin dernier pour gagner la création d’un Pôle public de l’énergie. Un Pôle public qui garantirait les droits des salariés notamment la sécurité de l’emploi, les investissements industriels et non boursiers répondant aux besoins des usagers (Voir 4 pages)
Mais c’était sans compter sur la volonté néfaste d’un actionnaire peu scrupuleux car bloqué dans sa stratégie de réorganisation de l’entreprise, qu’E.ON lance un ultimatum aux salariés de l’entreprise : il annonce l’abandon du projet biomasse et le licenciement de 535 agents statutaires si les organisations syndicales ne signent pas un pamphlet d’accord, remettant notamment en cause le droit de grève dans l’entreprise et les décisions de justice.
C’est un véritable bras de fer qui s’engage ! Le 18 juin, la FNME-CGT décide avec l’ensemble de ses syndicats de mettre tout en œuvre pour qu’aucun licenciement d’agents statutaires ne puisse voir le jour !
Dès lors, l’interfédérale CGT et FO, fait voter des déclarations et des motions dans tous les IRP et quittent la séance, parfois avec l’unanimité des organisations syndicales, lance une pétition dans le pays qui recueille plus 20 000 signatures en l’espace d’une semaine, interpelle les pouvoirs publics au plus haut sommet de l’Etat et appelle à l’arrêt de travail et aux rassemblements le 4 juillet dernier.
Ces différentes actions ont permis d’exiger la prise de responsabilité des pouvoirs publics car, au-delà de la mise en place d’une médiation qui s’est soldée par un échec, c’est l’obtention historique d’un engagement d’Etat dans l’accord national SNET qui permet à ce qu’aucun salarié de la SNET ne puisse être licencié conformément aux règles statutaires et en application de la mobilité dans la Branche IEG.
Après plus de 3 semaines de mobilisation, la négociation à charge forcée de la SNET se solde par des avancées significatives arrachées au forceps :
Après avoir consulté ses syndiqués, la CGT a signé le protocole d’accord sur la réorganisation de la SNET.
Il ne faut pas être dupe, cet accord national est loin d’être parfait, car il est à la base du premier plan social dans les IEG.
Pour autant, la détermination et la mobilisation de tous ont permis d’obtenir de véritables garanties pour les salariés de la SNET.
Cette victoire constitue un véritable point d’appui pour les agents des IEG dans l’avenir, sur l’emploi et les garanties collectives.
Face aux employeurs de la Branche IEG qui revendiquent toujours plus de flexibilité au nom de la libre concurrence et du marché, c’est une première grande victoire que nous devons faire graver au niveau de notre Branche professionnelle. Nous devons donc poursuivre ce juste combat.
La FNME-CGT a déjà demandé une revoyure en septembre au Ministère de l’Energie afin d’exiger l’ouverture d’une négociation sur GPEC et mobilité de Branche, avec en préalable une lettre de cadrage des pouvoirs publics sur la sécurité et la garantie de l’emploi statutaire.
Dans la continuité de l’action du 13 juin et du 4 juillet derniers, tous les salariés de l’énergie prennent conscience qu’il n’y a pas de fatalité et que d’autres choix que ceux qui sont imposés par les Directions d’entreprises sont possibles !
Montreuil le 8 juillet 2013