Le 28 novembre, plus de 400 thermiciens venant de toute la France se sont rassemblée devant « Eurosite » à Paris où se tenait le colloque UFE (entreprise de la Branche), prélude au lancement du chantier gouvernemental sur la transition énergétique.
Cette action, à l’appel de la CGT, s’est accompagnée de baisses de production sur les sites EDF de Cordemais, du Havre et de Vitry et d’arrêts des groupes des centrales de la SNET.
Ce rassemblement de lutte s’inscrivait dans la sauvegarde des emplois et pour la défense de l’avenir de l’outil de travail THF, enjeu majeur de la politique énergétique, avec le rôle prépondérant que représente le THF sur l’équilibre et la continuité d’alimentation du réseau électrique.
A 11h00, une délégation fédérale conduite par Virginie GENSEL-IMBRECHT, Secrétaire Générale de la FNME CGT, a été reçue par des Conseillers du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, mais également du Ministère du Redressement productif.
D’entrée, notre délégation a réaffirmé notre positionnement fédéral en termes de mix énergétique prenant en compte toutes les sources d’énergie. D’autre part, elle est intervenue longuement sur la situation sociale de la SNET en soumettant l’idée d’une rencontre interministérielle/FNME CGT sur la situation spécifique de la SNET.
Les représentants des Ministères nous ont confirmé la signature du permis d’exploiter par le Préfet des Bouches du Rhône la centrale de biomasse à Gardanne. De plus, en marge du débat sur la transition énergétique, ils s’engagent à organiser une table ronde interministérielle avec la CGT sur la question de la SNET et du THF en général.
Ensuite, une délégation a été reçue par M. DURDILLY, Président de l’UFE. Là, le débat a plus porté sur les conséquences sociales de la fermeture de tranches, tant à EDF qu’à la SNET. Aucun représentant d’entreprises n’a daigné accompagner le Président de l’UFE. Un véritable scandale ! De ce fait, il n’a pas pu répondre concrètement aux questions posées, notamment par les camarades de la SNET et précisément ceux de la centrale d’Hornaing, sur l’avenir des agents à court terme.
Le Président de l’UFE, en rappelant sa volonté de ne pas s’immiscer dans la gestion des entreprises concernées, nous a expliqué la réalité industrielle basée sur un discours financier mais n’a répondu en rien aux légitimes interpellations du personnel.
Ce rassemblement est une étape de mobilisation pour exiger de maintenir et renouveler notre parc de production THF au sein d’un pôle public de l’énergie, rempart à la dérégulation du marché de l’électricité et du gaz.
Partout la CGT, dans les semaines à venir, va rassembler le personnel pour amplifier l’action nécessaire face aux enjeux qu’est l’avenir du THF.
D’ores et déjà, la CGT donne rendez-vous aux thermiciens le 13 décembre 2012 dans le cadre de la journée d’action confédérale sur les questions sociales d’actualité.
CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT !