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Contrairement à la CFE-CGC, la CFDT et FO,
la CGT n’a pas signé l’accord sur le dialogue social 2013-2015 à la DPIT.
La CGT s’est d’ailleurs déjà exprimée à ce sujet dans les articles précédents
Quelques précisions :
Pour mémoire vous trouverez ci-dessous un extrait du précédent accord de 2009 négocié entre les OS et les directions,
» Maintenir la flamme à la DPIT » , suite à une mobilisation très importante des agents de tout le parc THF à cette époque.
C’est pour sortir de ce conflit que nos directions avaient ouvert de vraies négociations chiffrées, notamment sur les promotions et déroulements de carrières des agents (GF, NR).
Il semble évident qu’aujourd’hui, on n’est plus du tout dans le même contexte!
La question est pourtant simple, combien de GF et de NR pour la DPIT, et notamment pour Cordemais jusqu’en 2015?
De plus, vu les orientations de l’entreprise niveau budget ( Projet SPARK: économiser 2.5 milliards d’ici à 2015), la CGT est persuadée que de nombreux agents de la belle centrale de Cordemais, qui travaillent dur tout au long de l’année, vont être frustrés et déçus de
leurs maigres déroulements de carrière à venir.
Malheureusement, de nombreuses promesses faites aux agents par la hiérarchie, ne pourront être tenues.
Voilà, chacun se fera son idée sur le bienfait ou non de la signature de ce nouvel accord par les autres OS,
En tout cas pour la CGT, le compte n’y est pas, il manque l’essentiel !, des chiffres!
La CGT, notamment les membres de la commission secondaire du personnel, sera comme à son habitude vigilante sur le suivi des promotions des agents de la centrale de Cordemais, malgré tout.
Sur ce, bonnes vacances à celles et ceux qui ne sont pas encore parti, et bonne reprise pour les autres.
Comme vous le savez la CGT n’a pas signé l’accord sur le dialogue social 203-2015 de la DPIT.
Vous trouverez ci-dessous cet accord signé par FO, la CFE-CGC et la CFDT.
C’est dans un contexte de réduction des coûts et d’un projet industriel peu radieux, privilégiant la rentabilité à court terme que se sont déroulées, depuis plusieurs semaines, les concertations de l’accord DPIT, avec comme perspective l’arrêt d’exploitation de 10 tranches charbon d’ici la fin 2015 et, en contrepartie, la mise en service de deux, voire trois CCG à Bouchain, à Blénod et à Martigues ; cela ne représente pas un réel programme industriel du thermique et cela pose une question primordiale : « Quelle place a cette filière dans l’entreprise ? ».
C’est dans ce contexte, que la Direction continue à affirmer que cet accord se veut ambitieux pour le personnel.
La Direction de la DPIT met en avant le développement des compétences, les parcours professionnels et la reconnaissance associés par des primes et par l’examen des situations des salariés sans évolution de GF depuis plus de 6 ans et ceux partant à la retraite dans les 2 ans.
Sauf que, comme pour le volet industriel, cet accord est en récession par rapport à 2009 !
Avant des NR et GF étaient dédiés pour la reconnaissance professionnelle et pour le tutorat. Même si avec cet accord un agent pourra toucher 700 € pour suivre et accompagner un alternant préparant un BTS, cela ne remplacera pas une augmentation de 2,5 % du salaire prise en compte pour la retraite.
Faut-il un accord pour examiner les situations et les blocages de carrières ? Nous avons déjà des commissions secondaires…
Ce projet de nouvel accord, évoque les mutations dans le cadre de postulation sur un emploi en plage de GF supérieur, mais c’était déjà le cas dans l’accord de 2009. Pour ce qui concerne le changement d’emploi sur une même plage de GF suite à postulation sur poste vacant, c’est un pas en arrière, car dans se projet « la situation de chaque agent sera étudiée par le management, pour envisager les conditions éventuelles d’attribution d’Avancement Individuel au Choix (AIC) au 1er janvier de l’année qui suit le changement d’emploi ».
Un des points positifs aurait pu être la reconnaissance des missions de fin de carrière par l’attribution de NR hors contingent, mais nous craignons que ces mesures laissées à la libre appréciation du management ne fassent les frais d’une rigueur budgétaire…
Le seul point positif serait l’harmonisation de la déclinaison de l’accord ACT pour gagner en homogénéité dans l’ensemble des Unités et ainsi permettre d’avoir la visibilité (apportée par les Divisions importatrices) sur les besoins en compétences pour les 3 années à venir.
Enfin, sur la Qualité de Vie et Santé dans le milieu professionnel, même si des points ont avancé, notamment sur l’intégration du mieux-disant, avec insertion de critères supplémentaires pour le choix des prestataires, nous déplorons que la Direction n’ait pas été assez loin sur l’accompagnement des sous-traitants sur les sites en fermeture et sur la réinternalisation des activités d’exploitation, comme la manutention combustible et le magasin.
Signer cet accord, c’est signer un chèque en blanc à la Direction, c’est laisser la place aux expérimentations sur l’organisation des temps de travail.
Sur les CCG, nous avons déjà donné et nous savons où les Directions veulent emmener les salariés, comme c’était le cas pour le 2X12 au CCG de Blénod.
Cet accord ne répond pas aux revendications du personnel portées par la CGT, particulièrement sur les perspectives industrielles, le dossier du logement, la sous-traitance et le parcours professionnel, celui-ci est loin d’être ambitieux et s’inscrit plutôt dans la nouvelle loi « sécurisation de l’emploi » dont la CGT a déjà dénoncé ses impacts nocifs pour les salariés.
Montreuil, le 11 juillet 2013
Dans leur recherche de rentabilité financière à court terme et de politique d’économie au détriment de l’investissement industriel, la Direction de la DPIT tente d’imposer la réduction des coûts d’exploitation sur les sites de production thermique et sur le tertiaire pour asseoir leur rentabilité sur les marchés de l’électricité, au lieu de s’inscrire dans une vraie politique industrielle et énergétique qui permettrait la relance d’une vraie industrie. Ceci, en prônant des restructurations, la flexibilité des organisations, une réduction de la masse salariale…
La venue de la Direction d’EDF sur les différents sites fioul n’est pas anodine.
Dans un contexte énergétique, avec des opérateurs qui ne cherchent que la rentabilité immédiate au détriment de l’investissement et de la réponse aux besoins de relance économique, c’est à un véritable chantage à la pérennité des sites, et donc à l’emploi, que l’on assiste. Les Directions annoncent à demi-voixleur volonté d’explorer certaines pistes sur le chemin de la compétitivité, pour maintenir ces sites. Les pistes évoquées sont la poursuite de l’optimisation des coûts et des périodes d’arrêts longs des tranches.
Les salariés ne doivent pas être les variables d’ajustement et les Directions ne peuvent pas rogner sur les budgets de la formation et de la maintenance pour servir leurs logiques financières.
La CGT ne rentrera pas dans un accord emploi-compétitivité qui fait la part belle au chantage à l’emploi et qui ne garantit pas l’avenir des 8 tranches fiouls, comme a pu le faire la SNET pour justifier son plan social pour le maintien de leur site de production.
Ne serait-il pas plus judicieux de présenter un projet industriel reposant sur un plan d’investissement et une politique industrielle visibles et viables, au lieu de demander aux salariés de s’embarquer à l’aveugle sur des pseudo plans de sauvetage, en fournissant encore plus d’efforts, pour finalement voir peut-être fermé leur site ?
Les fiouls sont des assurances pour la sécurisation du réseau, en répondant aux extrêmes pointes et s’inscrivent dans le mix énergétique. Comme toute assurance, cela à un coût !
Depuis plusieurs mois, la CGT avec les salariés défendent les sites de production et s’opposent aux licenciements économiques dans la Branche des IEG, en menant des actions communes dans les entreprises et des initiatives, tant auprès des élus que des collectivités, des pouvoirs publics et des ministères.
La CGT défend aussi la mise en œuvre d’un pôle public de l’énergie permettant d’apporter de réelles réponses aux besoins énergétiques de la Nation et s’oppose aux politiques de mobilité forcée dans le cadre de réorganisations et filialisations engagées par le patronat des IEG.
Montreuil, le 9 juillet 2013