Une bien triste réalité …
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Tous les articles du mois de novembre 2011
ELECTRICITE
EDF a reçu l’accord du gouvernement pour mener le projet de reconfiguration du barrage de Poutès sur l’Allier. Le montant des travaux est estimé à 10,9 millions d’euros et nécessitera deux saisons de chantier. Le barrage de Poutès est l’une des deux alimentations de l’usine de Monistrol d’Allier, la centrale hydroélectrique la plus importante de la Haute-Loire.
RTE a confirmé le projet de construction d’une ligne souterraine à très haute tension de 225 000 volts traversant la Bretagne du sud au nord sur 80 km entre Lorient et Saint-Brieuc d’ici à 2017. L’investissement pour ce projet est estimé à 120 millions d’euros.
ENERGIES RENOUVELABLES
Le groupe Enercoop, fondé en 2005 par des ONG et des associations écologistes, ont annoncé, le 17 novembre, avoir franchi le cap des 10 000 clients. Enercoop s’approvisionne auprès de producteurs d’énergie photovoltaïque, éolienne, hydraulique et de biogaz.
La banque mondiale a accordé des prêts d’un montant de 297 millions de dollars destinés à aider le Maroc à financer le projet de centrale, solaire à concentration de Ouarzazate, dans le sud du pays. Avec une capacité de 500 MW, ce complexe solaire sera l’une des plus grandes centrales CSP du monde.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé un prêt de 65 millions d’euros à la Macédoine pour la construction d’une centrale hydroélectrique. D’une capacité de 70 MW, elle sera située à 150 km de la capitale Skopje. La construction devrait être achevée en 2016.
EDF va investir plus de 70 millions d’euros dans la construction d’une centrale hydroélectrique au Lac Noir, dans le Haut-Rhin. Cette centrale remplacera une installation datant des années 1930 qui avait cessé de fonctionner en 2002 et qui sera détruite.
En Norvège, le fabricant d’équipements pour l’énergie solaire Renewable Energy Corporation (REC) a annoncé la fermeture définitive de trois usines dans le pays, ce qui se traduira par la suppression d’environ 700 emplois, soit la moitié de ses effectifs totaux en Norvège.
NUCLEAIRE
Selon l’hebdomadaire Der Spiegel, Areva va supprimer 1 300 emplois et fermer 2 sites en Allemagne. Un porte-parole du groupe interrogé par l’AFP n’a pas confirmé la fermeture des sites et a précisé que le chiffre de 1 300 suppressions d’emplois était « sans fondement ».
Le 14 novembre, l’enquête publique concernant l’introduction de combustible de type MOX dans les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Blayais a été lancée et ce pour une durée d’un mois. Elle a pour but d’informer les populations installées à proximité du site.
GAZ
Le britannique British Gas va supprimer environ 850 emplois pour améliorer sa compétitivité. Ces suppressions d’emplois, qui doivent être présentées dans le détail aux salariés et aux syndicats, concerneront essentiellement les fonctions administratives et d’encadrement.
GrDF a choisie le groupe allemand Elster comme fournisseur unique pour mettre en place au moins cinq stations d’injection de biogaz en France. Pour être injecté dans le réseau de distribution, le biogaz doit être nettoyé et transformé en biométhane, qui possède les mêmes caractéristiques de qualité et d’énergie que le gaz naturel. La première station devrait être livrée au 1er trimestre 2012.
APPEL A 8 HEURES DE GREVE
LE MOUVEMENT DEBUTE CE SOIR A 21 HEURES, POUR LES EXPLOITANTS, APPELES A BAISSER SIGNIFICATIVEMENT LA CHARGE
RASSEMBLEMENT DEVANT LA CENTRALE A PARTIR DE 6 HEURES DEMAIN, ECHANGES AVEC LES ENTREPRISES EXTERIEURES, LES NON GREVISTES, DISTRIBUTION DE TRACTS…
RASSEMBLEMENT DEPARTEMENTAL A 10 HEURES DEVANT LE SITE EDF DES TANNEURS A NANTES
Les restrictions budgétaires ne sont pas les mêmes pour tous:
Notre cher président nous demande de nous serrer la ceinture pour faire plaisir au marchés et aux agences de notations, mais n’applique pas les même rêgles pour sa personne.
37000 euros la suite dans son hôtel …???
franck louvrier, le porte parole du chef de l’état a démenti cette information, indiquant que la chambre occupée n’ avait coûtée « que » 3500€
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Rappelons nous également sa petite augmentation de salaire de 171%,en 2008.
après le numéro zéro de « à la marge » qui a connu un franc succès, voici donc le nouveau tout beau tout chaud :
Vous en souhaitant bonne lecture.
La dernière newsletter (la n°60) de la CES est sortie.
vous la trouverez en cliquant ICI
On y trouve le chiffre du mois:
Arcelor Mittal:
1 000 Emplois supprimés
en dépit de bénéfices record
En mai dernier, Arcelor Mittal enregistrait un profit de 67% par rapport à mai 2010, soit un bénéfice net de 1,07 milliard de dollars. En dépit de ces bénéfices, le groupe vient d’annoncer (14 octobre), la fermeture des sites de Liège et la suppression de plus de 1 000 emplois.
(Sources: Les Échos and Le Figaro)
Non à la dégradation de l’accès aux soins.
Le gouvernement a décidé de doubler la taxe sur les contrats santé solidaires et responsables ! Les mutuelles sont des organismes à but non lucratif.
Elles ne versent pas de dividendes à des actionnaires.
Taxer les mutuelles, c’est créer un nouvel impôt sur la santé.
C’est dangereux : de plus en plus de nos concitoyens renoncent aux soins
pour des raisons financières.
C’est injuste : avoir une mutuelle est aujourd’hui essentiel pour chaque foyer.
Bénéficier d’une mutuelle n’est ni un privilège, ni un signe extérieur de richesse.
Votre santé mérite mieux qu’une taxe,
la santé doit être au cœur du débat électoral de 2012 !
Contactez votre mutuelle et rejoignez nous sur www.mutualite.fr/petition
pour signer la pétition contre l’impôt sur votre santé.
ELECTRICITE
L’Etat français et les collectivités locales s’opposent sur la réforme du Fonds d’amortissement des charges d’électrification (Facé) engagée par le gouvernement. Ce fonds permet aux collectivités en milieu rural de financer le développement des réseaux électriques. L’Etat souhaite transformer ce fonds en un compte d’affectation spéciale, en l’intégrant dans la loi des finances rectificative pour 2011. Les élus locaux craignent que cette opération ne soit un moyen pour l’Etat de mettre la main sur ce fonds et de réduire les aides aux collectivités concédantes de réseaux électriques
Selon l’Union des Industries Utilisatrices d’Energie (Uniden), une sortie du nucléaire en France entraînerait de nouvelles délocalisations en faisant fuir les industries fortement consommatrices d’électricité. L’Uniden fait valoir qu’un recul à 50 % ou un abandon du nucléaire aurait pour conséquence « une forte augmentation » des prix de l’électricité, nuisant ainsi à la compétitivité.
Le 10 novembre, le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné EDF à une amende de 1,5 million d’euros pour avoir espionné des ordinateurs de l’association Greenpeace. L’électricien nie les faits et se dit victime d’un contractant ayant outrepassé sa mission et devrait donc faire appel.
ENERGIES RENOUVELABLES
Le 4 novembre, la société Photowatt qui emploie près de 500 salariés a déposé le bilan. Photowatt était la seule entreprise française à maîtriser l’ensemble de la filière photovoltaïque, de la conception à l’installation, en passant par la fabrication industrielle des cellules solaires.
Est paru au Journal Officiel du 10 novembre, le décret sur les critères de durabilité des biocarburants. A partir de 2012, n’auront droit à l’appellation de biocarburants, que les produits qui permettent des gains au niveau des émissions de gaz à effet de serre.
ENERGIE
Le Premier ministre a annoncé que les abonnements au gaz et à l’électricité, ainsi qu’à des réseaux de fournitures d’énergie, ont été exclus du nouveaux taux de TVA intermédiaire de 7 % qui doit s’appliquer à l’ensemble des produits soumis jusqu’ici au taux de 5,5%.
Selon le cinquième baromètre annuel Energie-Info, 42 % des français ignorent toujours qu’ils peuvent changer de fournisseur d’énergie. EDF détient toujours 93 % du marché de l’électricité et GDF-Suez 82 % de celui du gaz. Même informés, les clients rechignent à quitter les opérateurs historiques, 41 % d’entre eux trouvant les démarches trop compliquées et autant ignorant qu’ils bénéficient depuis janvier 2011 de la réversibilité.
La commission sénatoriale de l’Economie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, réunie le 9 novembre, a adopté à la quasi unanimité une proposition de résolution sur la proposition de directive présentée le 22 juin dernier par la Commission européenne, relative à l’efficacité énergétique.
NUCLEAIRE
Areva a indiqué qu’il repoussait de un à deux ans les travaux d’un important projet de mine d’uranium en République Centrafricaine, en raison de la chute des cours du minerai après la catastrophe de Fukushima. Le directeur général des mines centrafricain a déclaré qu’il se réservait le droit de « contester » le contrat de son pays avec Areva, si le groupe français maintenait sa position.
Un accord intergouvernemental a été signé entre l’agence nucléaire russe Rosatom et le Ministre des Sciences du Bangladesh pour la construction de la première centrale nucléaire du Bangladesh. D’un coût estimé entre 1 et 1,45 milliard d’euros, cette centrale située dans l’Ouest du pays comptera 2 réacteurs d’une capacité cumulée d’environ 2 000 MW. Sa mise en service est prévue pour 2018.
Tepco a été sommé par le gouvernement japonais de livrer une feuille de route pour le démantèlement des quatre réacteurs endommagés de Fukushima Daiichi et ce d’ici la fin de l’année. Le processus devrait s’étaler sur une trentaine d’années. Le coût de cette opération de démantèlement est évalué à 12 milliards d’euros.
Le 9 novembre, le ministre de l’Industrie a assuré que le plan d’austérité n’affectera pas les projets nucléaires français tel que la construction du réacteur de Flamanville ou le projet de construction d’un deuxième réacteur à Penly.
D’après l’agence de presse gouvernementale KCNA, la Corée du Nord devrait prochainement mettre en service un réacteur nucléaire réalisé et développé par le pays.
GAZ
La compagnie publique de distribution de gaz Gail India souhaite investir en 2012 un milliard de dollars pour acquérir des actifs de gaz de schiste, principalement aux Etats-Unis et au Canada.
CLIMAT
Selon les derniers chiffres du ministère américain de l’Energie, les émissions de gaz à effet de serre ont connu une augmentation record en 2010 dans le monde, à savoir 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone en un an, du jamais vu depuis l’existence de ces données, qui date de 1751. Cette augmentation a été observée aux Etats-Unis, en Chine et en Inde.
Deux poids, deux mesures
Les salariés des entreprises de la branche sont à la source des profits réalisés, et ceux-ci sont considérables. La rémunération des actionnaires d’EDF et de GDF-SUEZ, via le versement des dividendes fait partie des plus généreuses des entreprises du CAC 40. À ce stade, ce n’est plus de la rémunération du capital, c’est du vol ! Pour exemple, GDF-SUEZ prévoit 4 à 5 milliards d’euros de dividendes pour 2011 avec comme « simple » acompte une somme de 2 milliards d’euros. Quant à EDF, son résultat d’exploitation serait en augmentation de 6,2 %. Son résultat courant serait, lui, de 2,629 milliards d’euros, soit en augmentation de 12,5 %, avec une distribution de plus de 55 % de ce résultat sous forme de dividendes ! Pour exiger une répartition des richesses en faveur de ceux qui les créent, les salariés, il est indispensable de se mobiliser.
La crise, mon œil !
Chacun perçoit que l’austérité imposée enfonce les pays et leur peuple encore plus dans la crise du capital plutôt qu’elle ne les aide ! À moins de revendiquer le traitement fait aux salariés grecs ou espagnols… En France, le Produit Intérieur Brut dépend pour 56 % de la consommation des ménages, et donc directement du pouvoir d’achat. La logique poursuivie par le Gouvernement ne s’explique par la volonté du maintien de la rentabilité du capital, quitte à appauvrir considérablement les populations. Le diktat des agences privées de notation est insupportable. Assimiler les finances d’un pays à celui d’une entreprise est économiquement une hérésie. Un État est à même de créer de la monnaie, de décider de ses ressources et de savoir s’il les prend sur le capital ou le travail !
Un combat douteux !
Dans de nombreux pays, la facture colossale générée par le sauvetage des banques est aujourd’hui adressée aux plus fragiles et aux plus pauvres. Les responsables de la crise sont, eux, largement épargnés. Alors que le G20 place de nouveau le soutien au secteur bancaire et financier au cœur de ses préoccupations, on mesure les dégâts sociaux de telles options et l’inefficacité de mesures qui ont aggravé la crise au lieu de la juguler. Le patronat français, dont celui de l’énergie, relaie ce combat douteux par une politique salariale inepte et intolérable.
Nos demandes légitimes
L’augmentation générale des salaires, à hauteur a minima de l’inflation, serait-elle un tabou dans la branche professionnelle des Industries Électrique et Gazière ? À en croire le patronat de la branche, oui ! Avec une telle politique, le niveau médian des salaires (NR 30, échelon 4) ne cesse de se rapprocher du SMIC, au point qu’il a fallu ancrer le démarrage à l’échelon 4 pour ne pas être en deçà du SMIC. En 2010, avec une inflation estimée par l’INSEE à 1,7 %, le Salaire National de Base (SNB) n’a augmenté que de 1,1 %. Pour 2011, le glissement annuel montre une inflation devant dépasser les 2 %. Devons-nous, pouvons-nous, accepter qu’une négociation aboutisse à entériner une diminution du pouvoir d’achat, sachant l’indice INSEE ne reflète que partiellement l’augmentation du coût de la vie (logement et transports) ?
La rémunération globale, grande braderie des salaires
Intéressement, participation et toutes les autres formes de rémunérations complémentaires sont, par essence, aléatoires et très peu socialisées (peu de cotisations pour les retraites, la sécurité sociale, la mutuelle…).
Autrement dit, il est impossible de les considérer dans le pouvoir d’achat et de se projeter dans l’avenir. De plus, les employeurs opposent ces rémunérations au salaire ! La CGT demande un maintien et une progression des salaires pour toutes et tous. Les rémunérations complémentaires, à condition qu’elles soient transparentes et équitables, ne peuvent être qu’un plus et en aucun cas une substitution au salaire.
Les fruits de l’action du 11 octobre
Dans les Industries Électrique et Gazière, les employeurs, qui refusaient l’évolution du Salaire National de Base, admettent aujourd’hui oralement un rattrapage pour 2011 et s’engagent à tenir compte de l’inflation pour les calculs de 2012. Mais ils précisent que ces augmentations ne sauraient être à hauteur des chiffres de l’INSEE. Proposer une augmentation du SNB comme mesure de rattrapage pour 2011 constitue un premier recul de leur part. Antérieurement, ils proposaient une mesure sous forme de prime. Comment ne pas voir l’impact de l’action interprofessionnelle du 11 octobre et la crainte des dirigeants d’une mobilisation encore plus marquée des salariés. Comment ne pas y voir un encouragement à la mobilisation pour gagner ce qui nous est dû !
Et les pensionnés, salariés en retraite ou exclus ?
Les retraités et pensionnés doivent bénéficier des fruits de la croissance et de la prospérité du secteur de l’énergie. Pourquoi en seraient-ils écartés alors qu’ils se sont investis pendant trente cinq à quarante ans dans les entreprises. Les spéculateurs braqués sur les marchés financiers ne cessent, eux, de récolter des dividendes de plus en plus indécents dans cette période de « crise ». Les retraités et pensionnés des IEG s’invitent à la table des négociations sur la base du cadre revendicatif suivant :
- hausse du minimum de pension au NR 100, fixation des trois niveaux minima de branche à 1 100, 1 200 et 1 300 € selon les périodes validées.
- Mise en place d’un dispositif complémentaire de branche assis sur le salaire moyen de branche pour revaloriser chaque année les pensions dans les IEG.
- Application des ajouts de points coefficient arrêtés dans la branche et des deux nouveaux échelons d’ancienneté 11 et 12 aux pensionnés.
- Application de la clause de sauvegarde sur le SNB (+ 0,8 %) de 2008 dont ont été exclus les pensionnés.
- Octroi d’une prime de 600 € pour tous les pensionnés justifiée par l’excellence des résultats des entreprises durant ces dernières années.
Le 17 novembre, nous appelons l’ensemble des salariés de l’énergie, actifs et pensionnés, à se mobiliser avec force et détermination
REPÈRES
- Minimum Salaire de la Branche, sur la base de 35 heures, soit NR 30, Échelon 4, majoration résidentielle de 24 % : 1463,72 € Brut
- Valeur du SMIC : 1 365 € Brut : proposition CGT 1 700 € Brut
- Inflation selon INSEE, glissement annuel (de septembre 2010 à septembre 2011) : 2,17 %
- Inflation depuis le 1er janvier 2011 jusqu’à septembre: 1,8 %
- Inflation de 2010 : 1,7 %
- Augmentation du Salaire National de Base au 1er janvier 2011 : 1,1 %
Cherchez l’erreur !
Pour organiser la journée d’action avec baisse de charge du 17 novembre,
la CGT invite le personnel à une assemblée générale :
Le mercredi 16 novembre 2011 à 13h15 salle 222
(1 heure en code 028)
« A la Marge » est un outil de contre-informations de la section syndicale CGT. Il vous informera chaque mois sur l’activité de la section, le calendrier revendicatif, les compte-rendus des organismes statutaires, etc…
Vous y trouverez régulièrement des informations sur vos droits juridiques et sociaux, des informations sur l’actualité sociale interprofessionnelle, dans les IEG, à EDF et particulièrement dans le Thermique à Flamme.
Dans ce premier numéro, nous vous présentons rapidement le rôle du Comité d’Établissement (CE), des Délégués du Personnel (DP) et de la Commission Secondaire du personnel (CSP).
Pages 3 et 4 un point sur l’actualité locale, à la Conduite et au Magasin Page 2.
Avant de vous souhaiter bonne lecture, nous vous rappelons la nécessité de se mobiliser en masse contre l’austérité, afin de
peser sur les négociations salariales et d’arracher des mesures franches sur le Salaire National de Base des IEG,
le 17 novembre
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